Peinture Suédoise

La peinture « Suédoise » est une peinture cuite, à l’huile et à la farine. Facile à faire et assez économique.

Non, ce n'est pas une ganache au chocolat, mais bien une peinture, ici avec des pigments "Ombre brûlée des Ardennes"
Non, ce n’est pas une ganache au chocolat, mais bien une peinture, ici avec des pigments « Ombre brûlée des Ardennes »

Pour 1 litre de peinture :

  1. Bien mélanger 100 g de farine blanche avec 1 dl d’eau et l’ajouter à 9 dl d’eau en ébullition. Si comme moi vous êtes nuls et avez quand même fait des grumeaux, le mixer est votre ami. Laisser cuire 10mn en remuant.
  2. Ajouter 200 g de pigments et, si la peinture est destinée à être appliquée sur du bois à l’extérieur, 33 g de sulfate de fer. Mélanger et laisser cuire à feu plus doux 15mn en remuant.
  3. Ajouter 10 cl d’huile de lin, mélanger et laisser cuire 15mn en remuant.
  4. Sortir du feu et ajouter éventuellement 10 ml de savon noir (2 cuillères à soupe) pour favoriser l’émulsion de l’huile.
  5. Laisser refroidir et utiliser rapidement.

Pour info, en Suisse :

  • Huile de lin cuite : CHF 10.00 pour 0.5 l  (en droguerie)
  • Sulfate de fer : CHF 2.00 pour 100 g  (en droguerie)
  • Pigment :  CHF 10.00 à 30.00 les 300 g, certaines teintes de CHF 15.00 à 30.00 pour 1 kg (chez Riviera couleurs).

J’ai testé les pigments suivants dans les quantités de la recette :

  • Ombre brûlée des Ardennes : CHF 26.00 le kilo, donne une teinte chocolat/ganache (la photo ci-dessus).
  • Sienne Calcinée : CHF 18.00 le kilo, teinte chocolat noir

Retour d’expérience

Je tenterais en diminuant la quantité de pigment, pour une teinte certainement plus subtile car avec les teintes que j’ai c’est quand même bien foncé. Ou alors un mélange de teinte claires et foncées ?

Lorsque j’ai cuit la peinture je l’ai trouvée bien épaisse. Le lendemain elle avait la consistance d’un flan bien ferme, limite de la gelée. En mélangeant vigoureusement ça s’est un peu liquéfié, mais j’ai quand même ajouté un petit verre d’eau avant de la passer. Ce n’était peut-être pas nécessaire.

L’accroche sur du bois brut de sciage est parfaite. Sur du bois raboté, bien lisse, ça n’adhère quasiment pas. Il semblerait que la température joue aussi un rôle (il faisait peut-être 15°) et il vaudrait mieux peindre quand il fait un peu chaud. Le lendemain, avant de passer la couche de l’autre côté de mes planches, je les ai rendues plus rugueuses avec du papier de verre très grossier (40) et l’accroche était bien meilleure.  J’ai également fait un deuxième passage léger sur la même face une fois le lot de planches finies, soit environs 1/2 heure plus tard.

Nettoyage des outils très facile à l’eau, tout de suite après.

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